Je siège à la Commission des Finances, de l’Economie Générale et du Contrôle Budgétaire. Le rythme des auditions au sein de cette commission est particulièrement soutenu et les échanges particulièrement techniques. C’est, en outre, depuis le quinquennat de Nicolas Sarkozy, la seule commission qui élit à sa tête un député de l’opposition.

Qu’est-ce qu’une commission à l’Assemblée nationale ?

Le rôle des commissions est crucial dans le processus législatif. Comme indiqué sur son site internet, l’Assemblée nationale compte huit commissions permanentes (dont la commission des finances à laquelle je siège), ce qui correspond au nombre maximal fixé par la Constitution. Leur rôle est double :

  • sauf lorsqu’une commission spéciale est constituée, tout projet ou proposition de loi est envoyé pour examen devant une commission permanente, qui en débat ; depuis la réforme constitutionnelle de juillet 2008, c’est le texte adopté par la commission saisie qui est discuté en séance publique ;
  • les commissions permanentes informent l’Assemblée pour lui permettre d’exercer son rôle de contrôle de l’action du Gouvernement.

Le cap du gouvernement en matière de Politique Economique

L’ambition du Président de la République, du Premier Ministre, du Ministre de l’Economie et des Finances et de celui de l’Action et des Comptes Publics (ce cap, cette stratégie qui définit les priorités budgétaires du gouvernement) est celle que nous avons portée durant les campagnes présidentielles et législatives : c’est accomplir la transformation économique de la Nation Française pour qu’elle arrête de faire structurellement moins bien que ses partenaires.

Notre objectif est donc d’accomplir la transformation économique de la France. Et cela passe par :

  • plus d’investissements dans les innovations technologiques pour gagner la Révolution Technologique de demain : celle de l’intelligence artificielle et celle du big data (traitement des données) ;
  • la transformation du marché du travail : via la simplification du dialogue social, la nouvelle articulation de l’accord d’entreprise et l’accord de branche et le plafonnement des indemnités prud’homales, qui sont des éléments décisifs, de nature à rassurer en particulier les TPE et les PME.
  • une réforme de l’assurance chômage, des régimes de retraite, et une réforme de la formation professionnelle.

Nous engagerons toutes les transformations structurelles de l’outil productif français pour nous permettre de réussir mieux demain. Car c’est bien sur ces ambitions que nous avons été élus.