Débat sur le piratage audiovisuel

A Paris, j’ai participé au débat organisé par le club Avenir de l’Audiovisuel et des Médias qui s’est réuni le mardi 30 janvier 2018 autour du thème « Les nouvelles formes de piratage audiovisuel ». La discussion était animée par les co-présidents du club, Franck Riester, député de Seine-et-Marne et Frédérique Dumas, députée des Hauts-de-Seine.

En 2016, 13 millions d’individus ont consommé au moins un contenu audiovisuel de façon illégale, et 2,5 milliards de contenus ont été consommés illégalement (Étude Médiamétrie/ALPA/CNC), représentant un manque à gagner estimé à 1,35 milliard d’euros par an pour la France (EY 2017).  Captation clandestine en salle, streaming, direct download, card sharing… : l’évolution des pratiques non autorisées confronte les producteurs de contenus culturels à des modes de consommation illégale multiformes et de plus en plus sophistiqués. Face à ces nouvelles techniques, les mesures de contrôle et de sanction instaurées par les lois DADVSI et HADOPI s’avèrent insuffisantes.

Ce dîner-débat a rassemblé une soixantaine de participants, qui ont partagé leurs réflexions sur les modifications à apporter à nos politiques publiques pour renforcer l’efficacité des actions de lutte contre le piratage et promouvoir les offres légales, en présence de :

  • Christian PHELINE, Président de l’Hadopi ;
  • Martin AJDARI, Directeur général des médias et des industries culturelles ;
  • Nicolas SEYDOUX, Président de l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA) ;
  • Anthony LEVEL, Directeur des affaires règlementaires numériques de TF1 ;
  • Florent HOUZOT, Directeur de la rédaction de BeIN Sports ;
  • Olivier SNANOUDJ, Vice-président de Warner Bros ;
  • Xavier RIGAULT, Président de l’Union des producteurs de cinéma (UPC).
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